Suite à un traumatisme crânien, le handicap majeur spécifique est les troubles du comportement. Ils ont un impact direct sur la vie sociale, familiale et professionnelle du blessé. L’entourage est aussi touché par le traumatisme. Cette étude s’axe sur l’accompagnement des familles par l’ergothérapeute et les professionnels de santé dans la gestion des troubles du comportement. Pour cette réalisation, deux outils de méthodologie ont été réalisé : l’entretien et le questionnaire. Les questionnaires auprès des ergothérapeutes ont mis en évidence les différents moyens utilisés dans l’accompagnement des familles : à savoir les entretiens, les ateliers d’aides, et les livrets informatifs. Quant aux entretiens avec les familles, ils ont révélé que l’accompagnement par les professionnels n’était pas suffisant et que la spécificité des troubles du comportement nécessitait une prise en charge adaptée. De plus, le vécu des familles est difficile, elles se tournent vers des associations pour pallier ce manque d’accompagnement. Le ressenti des familles et l’action sur le terrain des thérapeutes ne semblent pas correspondre, malgré le fait qu’un important nombre de facteurs rentrent en compte (localisation, professionnel, structure). Quelles aides peuvent être mises en place pour accompagner davantage les familles dans la spécificité des troubles du comportement ?
- MANON GUEGAN
- 2017
- Accompagnement en ergothérapie, traumatisme crânien, famille, réinsertion socio-familiale
- Occupational therapist’s accompaniment, brain injury/ cranial trauma, familly, social-family integration.
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After a cranial trauma, the most important deficience are behavioural disorder. They have direct incidence on the patient ‘s social, family and professional life. This study considers the support of families by the occupational therapist ans health professionals in the management of behavioural disorders. For this purpose, two methods were use : interview and survey. The survey with occupational therapists highlighted the various means used in family support: interviews, therapeutic workshops, and informational booklet. The interview of families, showed accompanies by professional was not adequate and the specificity of behavioural disorders required an appropriate care. Moreover, the families’s experience is difficult, they turne to association to compensate this lack support. The family’s feeling and the action on the field to the therapist do not correspond, beacause of the many factors to take into account (location, professionals involved and structures). What aids could be put in place to support the families better in the specificity to the behavioural disorders ?
- ADERE (Ile-de-France)
- GUEGAN-32388731