Aujourd’hui en France, près de 600 00 personnes sont concernées par la schizophrénie. Cette pathologie et ses différents symptômes impactent de manière importante les relations que la personne entretient avec l’extérieur, et donc avec autrui. Cette étude cherche à déterminer comment la pratique d’un instrument de musique en séance d’ergothérapie peut favoriser la relation thérapeutique entre l’ergothérapeute et le patient. Des entretiens semi-directifs ont été réalisés auprès de trois ergothérapeutes, travaillant dans le champ de la santé mentale et proposant cette médiation, en groupe ou en individuel. Les résultats ont montré que la pratique d’un instrument de musique joue le rôle de médiation, et par conséquent soutient la relation thérapeutique. Cette médiation permet une expression non-verbale et peut être le support d’un échange verbal. De plus un maintien du lien relationnel se fait par l’écoute de l’autre. La question de la différence entre une pratique en groupe et en individuel a émergé de ce travail, ainsi que celle des différentes relations (avec le thérapeute ou avec un autre patient).
- DOMITILLE DUVALTIER
- 2018
- Ergothérapie – Pratique instrumentale – Relation thérapeutique – Schizophrénie
- Occupational therapy – Music instrument – Therapeutic relationship – Schizophrenia
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Nowadays, schizophrenia concerns about 600 000 people among the French population. This pathology, with its different symptoms, effects significantly people’s relations to others. The aim of this research is to determine how playing a musical instrument in occupational therapy can improve the therapeutic relationship between the occupational therapist and the patient. Qualitative study has been led through three semi-structured interviews, with three occupational therapists, working in the field of mental health and offering this mediation. The results showed that playing a musical instrument act as a mediation and therefore supports the therapeutic relationship. This mediation allows a non-verbal expression and can provide support for verbal exchange. In addition, the relational connection is maintained because the patient needs to listen to the others. Other questions arose: the difference between group and individual supervision, and the difference between the relationship with another patient or with the therapist.
- ADERE (Ile-de-France)