Ce mémoire de fin d’étude porte sur le rôle de l’ergothérapeute dans l’amélioration des relations familiales, au sein d’une famille dont l’un des membres a été victime d’un traumatisme crânien (TC) et présente des troubles du comportement. Au travers de ce travail, je cherche à montrer qu’en formant les proches de TC, aux troubles du comportement et leur répercussion sur le quotidien, l’ergothérapeute contribue à améliorer les relations familiales. Pour cela, j’ai interviewé des proches de TC, des ergothérapeutes, et des TC n’ayant pas de liens communs.
Les résultats montrent des similitudes et des différences entre les populations interviewées. En effet, les ergothérapeutes expliquent qu’ils accompagnement les TC et leurs proches dans la connaissance et la gestion des troubles du comportement, par divers moyens. Les mises en situations notamment, de préférence au domicile, permettent aux ergothérapeutes de contribuer à l’amélioration des relations familiales. En effet, ces dernières permettent d’illustrer de façon simples et concrètes leurs propos, et donc d’informer et conseiller les familles sur les troubles du comportement et leur gestion au quotidien.
Concernant, les résultats obtenus par les proches et les personnes TC interviewés : tous affirment qu’ils ont bénéficié d’un accompagnement par un ergothérapeute lorsqu’ils étaient en rééducation. Cependant, la majorité d’entre eux expliquent que cet accompagnement n’a pas porté sur les troubles du comportement. De plus, ils décrivent un sentiment d’abandon après leur sortie en rééducation. Cela révèle une rupture dans le parcours de soins des patients TC à la sortie de la rééducation et reflète le problème de santé publique des TC en France. Cette problématique peut s’expliquer par un accompagnement insuffisant. En d’autres termes, il y a un manque de structures médico-sociales capables de les recevoir, combiné à un manque d’interventions d’ergothérapeutes.
- Fanny GUILLERM
- 2018
- Traumatisme crânien Troubles du comportement Ergothérapie Relations familiales
- Traumatic brain injury Behavioural disorders Occupational therapy Family relationships
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This research focuses on the role of the occupational therapist and how he can improvefamily relationships when one of his members has suffered a head injury and has behavioural disorders. This work aims to show that by training the relatives of traumatic brain injury (TBI) victims with behavioural disorders, occupational therapists contribute to improving family relations and decrease the repercussions in the daily life. For that, I interviewed relatives of people with TBI, occupational therapists, and people with TBI with no common ties.
The results show similarities and differences between the populations interviewed. Occupational therapists explain that they support the patient and his/her relatives in the learning process and in the management of behavioural disorders, through various techniques, including role-plays, preferably at home. The role-plays make it possible to illustrate in a simple and concrete way what the occupational therapists says, and so inform and advise families about behavioural disorders and their day-to-day management.
Concerning the relatives and patients with TBI interviewed : all claim that they were accompanied by an occupational therapist when they were in rehabilitation. However, the majority explain that this support didn’t focus on behavioural disorders. In addition, they describe a feeling of abandonment after rehabilitation. These results reveal a break in the path of patients care with TBI after their discharge from rehabilitation. This reflects the public health issue of head patient with TBI in France, and can be explained by insufficient support. In other words there is a lack of medico-social structures able to receive them, combined with a lack of occupational therapists interventions there. - UPEC
- Soumission_1_GUILLERM_Fanny_memoire_2018_s1_1-2d0fe980