L’anorexie mentale engendre des répercussions dans les activités de la vie quotidienne dans lesquelles la nourriture intervient. La difficulté de manger pour les patients anorexiques est évidente pour tous, mais dans la recherche d’autonomie de l’ergothérapeute, d’autres activités sollicitent une réhabilitation. Des recherches ont montré que l’anorexie mentale se déclarait pendant l’adolescence contredisant la volonté d’indépendance des jeunes adultes qu’ils deviennent. Dans cet écrit nous étudions un outil de l’ergothérapeute, l’atelier de cuisine thérapeutique, à travers le point de vue de patientes. Les résultats montrent les stratégies utilisées par les personnes, leurs émotions et réactions au sujet des quatre étapes de l’atelier : les courses, la cuisine, la dégustation et la vaisselle, et comment ces aspects donnent des informations à l’ergothérapeute au sujet du stade de changement du patient. En conclusion, l’atelier de cuisine thérapeutique place la patiente au centre de sa prise en charge et met en avant la co-construction des savoirs entre la jeune adulte atteint d’anorexie et l’ergothérapeute.
- CHLOE BILLAUDOT
- 2018
- Ergothérapie;anorexie mentale;cuisine thérapeutique;jeunes adultes;autonomisation
- Occupational therapy;anorexia nervosa;therapeutic kitchen;young adults;empowerment
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Anorexia nervosa has consequences in the daily activities related to food. Obviously, the difficulty to eat for anorexic patients appears clear to everybody, but in the aim of autonomy problems treated by occupational therapists, other tasks request rehabilitation. Research shows that anorexia nervosa starts during teenage years contradicting even more the thirst of independence of young adults. In this dissertation we explore a tool of the occupational therapist, the therapeutic kitchen workshop, through the patient’s point of view. The findings discussed here focus on the strategies used by patients, their emotions and reactions on the four steps of the workshop: shopping for the ingredients, cooking the meal, eating it and washing the dishes, and how the aspects gave information to the occupational therapist on the state of changing of the patient. In conclusion, the therapeutic kitchen workshop places the patients in the center of their rehabilitation putting forward the co-construction of knowledge between the young adult with anorexia nervosa and the occupational therapist.
- IFE Rouen