L’accompagnement en ergothérapie d’une personne souffrant de schizophrénie dans ses loisirs et liens sociaux

L’importance croissante, notamment en santé mentale, pour la qualité de vie, fait qu’aujourd’hui il devient indispensable de connaître la satisfaction du patient. La démarche de réhabilitation peut être utilisée par l’ergothérapeute dans le but de favoriser l’autonomie et l’indépendance de la personne souffrant de schizophrénie et donc améliorer sa qualité de vie. Cette recherche doit déterminer si l’utilisation d’activités de réhabilitation au sein de la cité, permet à travers l’investissement du milieu de vie, le dévelppement d’activités de loisirs et liens sociaux améliorant la qualité de vie. Des entretiens ont été conduits auprès de cinq ergothérapeutes exerçant dans une démarche de réhabilitation. Les résultats montrent que les loisirs ne représentent pas un objectif précis de l’ergothérapeute, mais un biais pour permettre l’investissement du patient dans une activité. Les activités de réhabiliation proposées au sein de la cité ne vont pas permettre un investissement direct du milieu de vie et cet investissement n’aboutit pas forcément au développement d’activités de loisirs et de liens sociaux.

  • ALISSON DOINEL
  • 2016
  • ergothérapie - hôpital de jour - réhabilitation - schizophrénie - loisirs et liens sociaux
  • IIRFE (Alsace Bourgogne Franche-Comté)