Le chien, un médiateur au poil en ergothérapie auprès des personnes âgées en EHPAD.

La maladie d’Alzheimer est la 4ème cause de mortalité en France. L’absence de traitement, la majoration des troubles (cognitifs, moteurs,…) et l’apparition des troubles psycho comportementaux (SPCD), font qu’elle représente la première cause de dépendance et d’entrée en institution. Les SPCD engendrés altèrent fortement les activités vie quotidienne (AVQ) et la prise en charge du résident atteint de la maladie d’Alzheimer. Dans la littérature, l’utilisation de la médiation canine se développe et a de nombreux effets sur cette population. Cette étude de recherche vise à déterminer si l’utilisation de la médiation canine pour le résident en ergothérapie permet d’améliorer ses AVQ en diminuant ses SPCD sur du moyen et long terme. L’enquête est composée de trois entretiens semi-directifs réalisés auprès d’ergothérapeutes travaillant avec cette population. A cause de la crise sanitaire, mes critères ont été élargit avec des ergothérapeutes travaillant aussi dans d’autres lieux de vie avec cette même population. L’analyse des entretiens montrent que l’utilisation de la médiation canine en ergothérapie permet de diminuer les SPCD à court et à moyen terme dans les AVQ mais les résultats n’ont pas pu être constaté sur le long terme. Ces résultats sont en accord avec la littérature et à ce jour, aucune étude n’a pu valider les effets à long terme. Mon hypothèse est partiellement validée. Dans la prise en charge du résident, il serait intéressant d’approfondir cette recherche sur l’implication des autres soignants sur la médiation canine, ses apports, de réfléchir à des moyens compensatoires dans les AVQ pour perdurer ses effets sur les SPCD et faciliter leur intervention.

  • Chloé CANTIN
  • 2020
  • Maladie d’Alzheimer SPCD EHPAD Ergothérapie Médiation canine
  • Alzheimer's disease PBSD EHPAD Occupational therapy Dog mediation
  • Alzheimer's disease is the 4th cause of death in France. The lack of treatment, the increase in disorders (cognitive, motor, etc.) and the appearance of psycho-behavioural disorders (PBSD) make it the leading cause of dependency and institutionalization. The resulting PBSDs greatly impair the activities of daily living (ADLs) and care of residents with Alzheimer's disease. In the literature, the use of dog mediation is developing and has many effects on this population. The purpose of this research study is to determine whether the use of canine mediation for the occupational therapy resident improves his ADLs by reducing his PBSDs over the medium and long term. The survey consists of three semi-directive interviews conducted with occupational therapists working with this population. Because of the health crisis, my criteria have been expanded with occupational therapists who also work in other places with this population. The analysis of the interviews shows that the use of dog mediation in occupational therapy allows a decrease in PBSD in the short and medium term in ADLs, but the results could not be observed in the long term. These results are in agreement with the literature and to date, no study has been able to validate the long-term effects. My hypothesis is partially validated. In the management of the resident, it would be interesting to deepen this research on the involvement of other caregivers in dog mediation, its contributions, to think about compensatory means in the ADLs to sustain its effects on the PBSDs and facilitate their intervention.

  • UPEC
  • CANTIN_Chloe_memoire_2020-a2260451