Les difficultés en termes de compétences sociales sont considérées comme l’un des quatre facteurs de
vulnérabilité retrouvés la plupart du temps chez des personnes atteintes de schizophrénie. Ces difficultés vont avoir un impact sur l’aggravation des symptômes, sur leur aptitude à se prendre en charge et sur leurs capacités à faire face au stress qu’il rencontre au quotidien. L’ergothérapeute va donc accompagner ces personnes en prenant en compte leurs difficultés afin qu’elle puisse retrouver une place dans la société et être autonome. La réhabilitation psychosociale propose un programme d’entraînement aux habiletés sociales qui s’ancre dans un modèle cognitivo- comportemental.
L’étude vise à connaître les moyens mis en place par l’ergothérapeute pour favoriser l’autonomie des
personnes atteintes de schizophrénie.
L’hypothèse émise est qu’en travaillant les habiletés sociales par le biais de la thérapie cognitivocomportementale, l’ergothérapeute en réhabilitation psychosociale favorise l’autonomie de la personne atteinte de schizophrénie. Afin de valider cette hypothèse, quatre ergothérapeutes ont été interrogés.
Les résultats obtenus sont que l’entraînement aux habiletés sociales par l’ergothérapeute s’ancre dans la
thérapie cognitivo-comportementale et contribue à l’autonomie de la personne atteinte de schizophrénie. En effet, le cadre de la réhabilitation psychosociale et l’utilisation de la thérapie cognitivo-comportementale favorisent les compétences de l’ergothérapeute en dehors des murs de l’institution, permettant ainsi un transfert des acquis en termes d’habiletés sociales de l’institution à la cité.
En effet, les mises en situations écologiques permises par cette prise en charge sont importantes, car c’est
dans son environnement que la personne doit être autonome.
- Hinatéa LAROCHE
- 2021
- Schizophrénie Réhabilitation psychosociale Ergothérapie Entraînement aux habiletés sociale Thérapie cognitivo-comportementale Autonomie
- Schizophrenia Psychosocial rehabilitation Occupational therapy Social skills training Cognitive behavioral therapy Autonomy.
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Social skills difficulties are one of the four vulnerabilities found most of the time in people with schizophrenia. These difficulties will have an impact on the worsening of symptoms, on their abilities to take care of themselves and on their abilities to cope with the stress they are experiencing on a daily basis. The occupational therapist will therefore support these people by considering their difficulties so that they can regain a place in society and be autonomous. Psychosocial rehabilitation offers a social skills training program that is anchored in a cognitive behavioral model.
The study aims to find out how the occupational therapist can promote the autonomy of people with
schizophrenia.
The hypothesis is that by working on social skills through cognitive behavioral therapy, the occupational
therapist in psychosocial rehabilitation promotes the autonomy of the person with schizophrenia. To validate this hypothesis, four occupational therapists were interviewed.
The results obtained are that the occupational therapist's social skills training is anchored in cognitive
behavioral therapy and contributes to the autonomy of the person with schizophrenia. Indeed, the framework of
psychosocial rehabilitation and the use of cognitive behavioral therapy promotes the skills of the occupational
therapist outside the walls of the institution, thus allowing a transfer of knowledge in terms of social skills from the institution to the city.
Indeed, ecological situations allowed by this care are important because it is in this environment that the
person must be autonomous. - IFE UPEC
- LAROCHE Hinatea- dépôt mémoire 2021 (1)-268110a6