La société française vieillit. Les personnes âgées sont de plus en plus nombreuses et la part de
la population active diminue, si bien que, dans quelques années, il faudra composer avec un
manque d’aidants pour assurer un accompagnement optimal de nos aînés. La robotique
d’assistance représente une solution potentielle à ce problème.
À partir de ces constats, la problématique suivante a été formulée :
« Quels sont les facteurs qui permettraient aux ergothérapeutes, spécialistes de la
préconisation d’aides techniques et d’assistances technologiques, de préconiser des robots de
soutien émotionnel à des personnes âgées isolées, en vue de favoriser leur maintien à
domicile ? »
Quatre ergothérapeutes travaillant en Équipe Mobile de Gériatrie ont été questionnées, à ce
propos, lors d’entretiens semi-directifs.
Leurs réponses valident les hypothèses formulées : l’accessibilité financière des robots est
primordiale ; une formation des ergothérapeutes est nécessaire ; l’entourage de la personne
âgée doit être inclus au processus de préconisation et la personne âgée ne peut être considérée
comme immédiatement réfractaire aux nouvelles technologies.
Préconiser des robots pour maintenir un lien social de la personne âgée ? Une idée paradoxale
étudiée dans ce mémoire, qui soulève questions éthiques et morales.
- STEPHANE STENGER
- 2015
- ergothérapeute, personnes âgées, maintien à domicile, robotique d’assistance.
- occupational therapist, elderly, home stay, assistive robotic.
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The French society is ageing. The elderly are more numerous and the share of the working
population decreases, so that, in a few years, it will deal with a shortage of caregivers to
ensure optimal support for our seniors. Assistive robotic is a potential solution to this
problem.
Starting from these observations, the following question was formulated :
“What are the factors that would allow occupational therapists, specialists in the prescription
of technical aids and technological assistances, to advocate robots for emotional support to
isolated elderly, to promote their home stay?”
Four occupational therapists, working in geriatric mobile teams, were questioned about this,
during semi-structured interviews.
Their answers validate the assumptions : financial accessibility for robots is paramount ;
training of occupational therapists is required ; the family circle of the elderly should be
included in the process of recommendation and the elderly should not be considered
immediately refractory to new technologies.
Advocating robots to maintain social relationship for the elderly? A paradoxical idea studied
in this dissertation, which raises ethical and moral questions. - IIRFE (Alsace Bourgogne Franche-Comté)
- Stéphane STENGER-c644f204