La CO-OP contre-atTAC. l’influence de la méthode CO-OP sur les compétences non académiques intrapersonnelles de l’enfant atteint de trouble d’acquisition de la coordination

D’après l’association américaine de psychiatrie (APA), 5 % des enfants présentent un trouble d’acquisition de la coordination (TAC). Outre les troubles moteurs, il s’avère que ces enfants présentent fréquemment des troubles au niveau de leurs compétences non académiques intrapersonnelles. Afin de rééduquer ou de compenser les troubles existants, ces enfants bénéficient, pour la plupart, d’ergothérapie. La CO-OP (cognitive orientation to daily occupational performance) fait partie des nombreuses méthodes de rééducation. C’est une approche démontrée comme étant efficace avec le public TAC. La méthode CO-OP est centrée sur le client et basée sur l’acquisition de stratégies cognitives. Ainsi, le but essentiel de la CO-OP est de résoudre les troubles d’ordre moteur, mais peut-elle également améliorer les troubles sous-jacents tels que ceux appartenant à la catégorie des compétences intrapersonnelles ?
Des ergothérapeutes formés à la CO-OP et l’appliquant auprès d’enfants atteints de TAC ont été interrogés afin de déterminer si elle est en mesure d’influencer les compétences intrapersonnelles de l’enfant, et si oui, quel facteur de la CO-OP entre en jeu. Les entretiens ont démontré que le principal facteur de la CO-OP susceptible d’améliorer les compétences intrapersonnelles est l’acquisition de stratégies cognitives. Cependant, il s’avère que d’autres éléments intrinsèques à cette méthode semblent essentiels et paraissent également participer à améliorer les compétences intrapersonnelles de l’enfant.

  • CLAIRE BELLIARD
  • 2015
  • Enfant, TAC, CO-OP, Stratégies cognitives, compétences intrapersonnelles
  • Child, DCD, CO-OP, cognitive strategies, soft skills
  • According to the American psychiatric association (APA), 5 % of children suffer from developmental coordination disorder (DCD). In addition to motor disorders, it appears that these children also frequently have difficulty with non-academic interpersonal skills (soft skills). In order to treat and compensate for these existing disorders, these children benefit, for the most part, from occupational therapy. The CO-OP (cognitive orientation to daily occupational performance) in one of many methods of rehabilitation. This is an approach which has shown effective with peoples with DCD. The CO-OP method is client-centred and based on acquisition cognitive strategies. Thereby, the essential point of the CO-OP is to resolve motor disorders, but could perhaps also be used in the improvement of underlying disorders, such as those related to intrapersonal skills ?
    Occupational therapists trained to the CO-OP and using it with children who suffer from DCD were questioned to determine whether the CO-OP is able to influence children’s soft skills, and if yes, which aspect of the CO-OP comes into play. Interviews have shown that the acquisition of cognitive strategies is the main factor of the CO-OP liable to improve soft skills. However, other intrinsic elements of this method also appear to essential and participate in the improvement of the child’s soft skills.

  • IFE UPEC (Ile-de-France)
  • BELLIARD Claire-c16bad9e