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En prison, les détenus peuvent souffrir des mêmes maladies que les personnes extérieures. Pourtant, les conditions de détention peuvent entrainer une augmentation des symptômes de certains troubles, tels que la souffrance psychique de personnes déjà vulnérables. Par cette étude, j’ai cherché à comprendre en quoi la médiation utilisée en ergothérapie diminue la souffrance psychique liée à la détention. Pour ce faire, j’ai interrogé cinq détenus suivis en Service Médico-Psychologique Régional (SMPR). L’objectif était de comprendre leurs perceptions et leurs ressentis lors de la création d’objet en séance d’ergothérapie. Il a pu être mis en évidence que l’ensemble des patients considère l’atelier d’ergothérapie comme un lieu distinct du reste de la détention. C’est un lieu où ils peuvent se retrouver et être en relation avec eux-mêmes. Mon étude ne m’a pourtant pas permis d’affirmer que cette diminution de la souffrance psychique revienne entièrement de la rêverie permise par la création de l’objet en ergothérapie.

• Prénom et Nom de l'auteur: KIMIA RAVARI
• Année de parution: 2016
• Mots clés (Français): Médiation – Rêverie – Souffrance psychique – Prison
• Mots clés (Anglais): Therapeutic Activities – Dream-thoughts – Mental suffering – Prison
• Extrait du mémoire (Anglais):

  Prisoners are subject to the same diseases as the general population. However, the hardships of prison life can sometimes increase symptoms of some diseases, such as mental suffering, in vulnerable people. The objective of this paper is to understand how therapeutic activities in occupational therapy lessen this mental suffering. For this study, five interviews were conducted with prisoners in France followed in occupational therapy at a Regional Medical and Psychological Service (a psychiatric ward inside a French prison structure). The main outcome was to understand their point of view on occupational therapy, their perception and feelings during these sessions and on the objects they created. The results show that all the prisoners consider the occupational therapy room as apart from the rest of the prison centre. It is a place where they can be in contact with their inner-self. However, this study does not make it possible to conclude that this decrease of mental suffering is only due to the dream-thoughts linked to the therapeutic activities in occupational therapy.

• IFE d'origine: ADERE (Ile-de-France)
• Télécharger le mémoire: Ravari-4b6e41dd