Avec 140 000 cas par an en France, l’accident vasculaire cérébral est l’une des maladies les plus courantes dans notre société. Les problèmes occupationnels qui en résultent réduisent l’autonomie et l’indépendance de la personne. Lorsque la personne était musicienne, une de ses demandes peut être de recommencer à jouer de son instrument de musique le plus tôt possible. Cette recherche vise à déterminer si la méthode CO-OP est pertinente et aidante dans la reprise de l’instrument de musique chez une personne musicienne post-AVC. Cette étude est basée sur une enquête réalisée à travers des entretiens individuels semi-structurés avec trois ergothérapeutes et une personne musicienne ayant subi un AVC. L’analyse des données mets en exergue que cette approche n’est pas proposée auprès des personnes musiciennes post-AVC. Néanmoins, tous les ergothérapeutes interviewés seraient en faveur et sont convaincus que l’utilisation de l’approche pourrait aider les personnes à rejouer de leur instrument. Le musicien soutient qu’il est important pour lui de trouver des solutions par lui-même. L’utilisation de l’approche CO-OP pour rejouer d’un instrument en ergothérapie peut être utile, mais il y a un manque évident de preuves en pratique. L’étude serait à refaire quand l’approche CO-OP sera plus largement utilisée avec ce public.
- Eva PATOUREAU
- 2020
- Ergothérapie AVC Rééducation Musicien Approche CO-OP
- Occupational therapy Stroke Rehabilitation Musician CO-OP approach
-
With 140,000 cases per year in France, stroke is one of the most common diseases in our society. The resulting occupational problems reduce the autonomy and independence of the person. If the person was a musician, they would want to start playing their musical instrument as soon as they could. The aim of the study is to determine if the CO-OP approach is relevant and helpful in the resumption of playing an instrument for a post-stroke musician. This study is based on a survey conducted through semi-guided individual interviews with three occupational therapists and one musician, the musician being the one who had suffered from the stroke. The results show that the CO-OP approach is not currently being used for rehabilitating post-stroke musicians. However, all of the interviewed occupational therapists would be in favour of using it and believe that the use of the approach could help post-stroke musicians to play their instrument again. The musician also brought up the argument that it is important for him to find solutions by himself. Implementing the CO-OP approach for practicing musical instruments in an occupational therapy setting may be helpful, but there is an obvious lack of evidence in practice. The study would have to be repeated when the CO-OP approach is more widely used with this population.
- UPEC
- PATOUREAU_Eva_Memoire_2020-e7cbd25a