En France, depuis 2013, lorsqu’on parle de la scolarisation d’enfants en situation de handicap on utilise le terme « d’inclusion scolaire ». Cette étude analyse la coopération des différents acteurs – ergothérapeutes, parents et équipe pédagogique – dans l’accompagnement scolaire en milieu ordinaire d’adolescents ayant eu un traumatisme crânien. L’objectif de ce travail est de comprendre l’organisation de cette coopération dans le cadre d’un plan d’accompagnement scolaire et l’importance de l’information que peut apporter l’ergothérapeute aux différents acteurs.
Pour répondre à cette question, des entretiens ont été faits auprès d’ergothérapeutes intervenant dans le cadre d’accompagnement scolaire de jeunes ayant eu un traumatisme crânien, ainsi qu’un entretien auprès d’une mère d’un de ces jeunes. L’analyse des résultats met en avant le manque de communication entre les acteurs, ainsi qu’une faible sensibilisation (inexistante dans certains cas) au handicap des équipes pédagogiques. De plus l’information par l’ergothérapeute sur les conséquences du traumatisme crânien permettrait aux divers acteurs d’accompagner de façon efficace et optimale le jeune dans sa scolarité.
- CANAN UZGE
- 2016
- Traumatisme crânien, adolescent, inclusion scolaire, plan d’accompagnement, coopération
- Brain injury, teenager, inclusive schooling, accompaniement plan, cooperation
-
In France, since 2013, when we talk about disabled children’s education we use the term ‘’inclusive schooling’’. This study analyses the cooperation between different players – occupational therapists, parents and the teaching team – in the educational support of teenagers with traumatic brain injury’s (TBI) in typical schools. The aim of this study is to understand the organization of this cooperation in school accompaniement plans and to highlight the importance of the information which is given by occupational therapists to the other players.
To answer this question, occupational therapists, working with teenagers with TBI in school accompaniement plans and the mother of one of them were interviewed. The analysis of outcomes provides strong evidence that communication between players is weak. Moreover the educational team’s awareness of disability is low or even nonexistant. However the study suggests that information given by occupational therapists about the consequences of TBI in adolescent’s life enables the differents players to accompany them in their education in a better and more efficient way. - IFE UPEC (Ile-de-France)